En matière agricole par exemple, pour ne prendre qu’un secteur très concret, nous pouvons faire beaucoup mieux, avoir des innovations, on le sait, de rupture, on a commencé à le faire dans certains sous-secteurs si nous arrivons à ouvrir les données entre des PME qui sont aujourd’hui disséminées, à partager la donnée, à mieux modéliser et à faire fonctionner des modèles d’intelligence artificielle qui permettront d’aller beaucoup plus loin et de faire mieux. Donc, vous l’avez compris, je souhaite que la France soit l’un des leaders de cette intelligence artificielle, je souhaite que l’Europe soit l’un des leaders de cette intelligence artificielle. Nous en avons les moyens et nous allons en créer les conditions, d’abord, parce que je pense que c’est bon pour notre pays, ensuite parce que je pense que ça crée des opportunités, enfin parce que je pense qu’il n’y a aucune chance de prétendre en contrôler les effets ou avoir son mot à dire sur tel ou tel effet pervers si on a raté la bataille du début, c’est-à-dire d’être un acteur de cette aventure.